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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 14:38

MAZETTI-MICRO.jpg

 

Quel plaisir nous avons eu mercredi dernier en recevant Katharina Mazetti, une auteure chaleureuse et drôle comme ses livres. Une très belle rencontre avec près de 80 personnes (pour un mercredi soir à Vernon, un très beau score !) qui nous a permis de découvrir que le cerveau de l'auteur du Mec de la tombe d'à côtéa toujours plusieurs romans en chantier et que son cerveau est un véritable "compost" ! Elle nous a dévoilé quelques infos sur ses prochains romans où il sera question pour l'un de religion (sans être religieux) et de pingouins pour l'autre. On a hâte !

 

MAZETTI-PUBLIC.jpg

 

Pour rester dans la littérature nordique (et vous n'avez pas fini d'en entendre parler à La Compagnie des Livres jusqu'en mars 2012...) je vous propose les derniers romans de mes chouchous : le suédois Mankell et l'islandais Indridason.

 

J'aurai pu intituler cette chronique"Quand les héros ont disparu".

Pensez donc Arnaldur à disparu on ne sait où et Wallander se perd dans les méandres de ses synapses défaillants ! Pourtant leurs géniteurs-écrivains parviennent à nous offrir deux très bons romans.

 

betty.jpgBetty d'Indridason renouvelle brillamment le roman noir. Tout y est, tous les clichés, la femme fatale, l'avocat véreux, l'abus de pouvoir des riches, les flics pas très nets, et comme on est en Islande il y aussi la neige, beaucoup de neige... Je ne peux hélas pas vous en dire plus sans dévoiler le "truc" qui va vous scotcher, alors je m'arrête là et vous conseille de vous plonger dedans et de vous laisser emporter.

 

 

 

chinois.jpgLe chinois de Mankell où comment ce grand écrivain suédois nous embarque pour un voyage au long cours. Cela démarre de nos jours dans un petit village perdu dans la forêt suédoise où a eu lieu un massacre hors du commun. L'enquête nous emmènera au XIXème siècle aux côtés des "esclaves" chinois qui construise le chemin de fer du Nevada pour finir au coeur de la Chinafrique qui organise actuellement une nouvelle colonisation de l'Afrique. Le polar n'est qu'un instrument pour Mankel pour dénoncer les excès de la mondialisation à laquelle il est confronté en vivant une moitié de l'année au Mozambique. Ces excès font plus froid dans le dos que les massacres de tueurs de masse.

 

De quoi prendre un bon coup de froid frais !

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commentaires

N
c'est réjouissant ! maniaque que je suis, je poursuivrai d'abord ma lecture des Wallander (dans l'ordre bien évidemment) mais me voilà très rassurée de savoir que d'autres polars de qualité nous<br /> attendent bien au frais.
Répondre
L
<br /> <br /> Décidément Mankell nous réserve toujours de bonnes surprises.<br /> <br /> <br /> <br />